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Daniel Leblanc

Lancement du projet de Sentinelle de la côte et forêt acadienne

Dernière mise à jour : 30 nov. 2020


L’état de la forêt acadienne : dossier prioritaire en 2020


Bouctouche, Nouveau-Brunswick, le 23 juin 2020 – En cette première semaine d’été 2020, l’organisme de bienfaisance Nation Prospère Acadie (Nation Prospère) lance officiellement son troisième champ d’action lié cette fois-ci à la protection de l’environnement naturel de l’Acadie.


Intitulé Sentinelle de la côte et forêt acadienne, ce nouveau projet aura comme mission de veiller à la protection des plages, des eaux de surface (rivières, lacs, terres humides), des sources d’eau potable de l’Acadie et des éléments distinctifs de la forêt acadienne, en entreprenant ou en appuyant des actions pour les surveiller, les conserver ou les restaurer.


Entamé il y a six mois, ce projet de Sentinelle s’inscrit dans la démarche de Nation Prospère de vouloir développer et mettre en œuvre des solutions durables pour permettre à l’Acadie de l’atlantique de prospérer au 21e siècle. Depuis la fondation de l’organisme à l’automne 2018, deux autres champs d’action ont vu le jour, le premier lié à la pérennité de la vie française en Acadie (projet de recherche portant sur l’Assemblée nationale de l’Acadie) et le second portant sur la conservation de collections d’art populaire acadien et cogéré avec le Musée de Kent.


Le territoire couvert par le projet de Sentinelle de la côte et forêt acadienne s'étend sur environ 30 000 km2 que forment les régions acadiennes des provinces atlantiques. Par invitation et au besoin, le projet interviendra également dans les centres de vie française en Acadie (Miramichi, Saint-Jean, Halifax, etc.) ainsi que dans les régions de l’ancienne Acadie (Bassin des Mines, Beaubassin, etc.).


Le directeur général de Nation Prospère, Daniel LeBlanc, est bien conscient du défi et de la responsabilité qui attendent l’organisme en cherchant à intervenir ou à agir dans le large territoire qu’est le Canada l’atlantique. « Nous comptons mener nos interventions en partenariat avec les organismes et les services de surveillance déjà en place dans ces différentes régions afin de maximiser notre impact », précise-t-il. « Nous interviendrons au besoin ou par invitation avec l’objectif de soutenir des efforts jugés prioritaires par les communautés. »


Le projet de Sentinelle s’est d’ailleurs déjà fixé trois objectifs qui retiendront son attention en 2020. « En premier lieu, nous comptons jouer un rôle actif dans l’objectif de protéger la forêt acadienne. Nous avons initié des démarches en ce sens avec le Ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick et les détails seront dévoilés prochainement, » souligne M. LeBlanc. Comme deuxième objectif, et à l’invitation des Friends of the Avon River en Nouvelle-Écosse (rivière Pigiguit d’ancienne Acadie), le projet est intervenu en janvier auprès du Ministère des Pêches et Océans sur l’épineux dossier du pont-chaussée à Windsor. Enfin et comme troisième objectif, le nouveau projet de Sentinelle se donne comme but de développer au cours des prochains mois une liste des principaux enjeux liés à la protection de l’environnement sur le territoire de l’Acadie. Ajoute à cela, un sondage lancé aujourd’hui cherchera à recueillir l’avis de la population sur cette question.

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